Nous vivons...
Nous vivons ici-bas une main serrée sur la gorge. Que rien ne soit possible était chose connue de ceux qui inventaient des pluies et tissaient des mots avec la torture de l'absence. C'est pourquoi il y avait dans leurs prières un son de mains éprises du brouillard.
Alejandra Pizarnik, L'Arbre de Diane, dans Oeuvre poétique, traduction de l'espagnol (Argentine) par Claude Couffon. Editions Actes Sud 2005