L'ouverture

Publié le par Fred Pougeard

Sous l’auvent d’un avril d’imprécations et de sourires
Plus vert que vif et plus rêveur que vraiment endormi,
Le jour guette le jour qui vient sans aucune promesse
Car le long de la nuit des sentinelles déambulent.
Un oiseau crie. Est-ce de peur ou par instinct d’amour ?
Une herbe plie. Est-ce l’angoisse ou le poids de la pluie ?
Un risque s’ouvre à chaque instant dans le moment qui passe
Et le péril présent est comme une altière couronne
Qui relève la tête et se hérisse de bijoux
Presque miraculeux à force d’éclairer le jour.
 
Armel Guerne, Rhapsodie des fins dernières. Editions Phebus 1977
 
 
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :