Si je m'arrête...
Je ne souhaite pas
Que toute poussière recouvre ton visage
Ta voix
Ni tes mots
Je ne souhaite pas
Perdre ta voix.
Le désespoir fissure.
Certaines couleurs vives pourtant
L'esquisse d'un chemin.
En pensant à toi mes yeux brillent.
C'est une chute de vélo dans un champs d'orties.
Je remonte et je ne m'arrête plus.
Si je m'arrête,
je tombe.
Tes pensées, comme les violettes du jardin
M'accompagnent.
Sophie Salleron, Le bien aimé La nage de l'ourse éditions, 2019
Photo de la page Facebook de l'auteur.