Alors...
Alors viendra pour moi la morte
qui m'enfanta, me berça en chantant.
Et l'amour dans mon cœur cessera.
La loyauté aussi s'en ira.
Les chants retourneront au silence,
l'esprit s'étendra comme l'univers.
Mon âme s'échappera hors de moi, enveloppe vide,
et comme à rebours du monde vagabondera
la patience d'exister.
Mon corps partira en lambeaux
telle l'étoffe rongée aux mites.
Et puis la morte les rassemblera,
Et puis la morte les rassemblera,
qui vivait, me berçait en chantant.
Juin 1937
*
Majd eljön értem a halott
ki szült, ki dajkált énekelve.
És elmulik szivem szerelme
A hüség is eloldalog.
A csöndbe térnek a dalok,
kitágul, mint az ür, az elme.
Kitetszik, hogy üres dolog
s mint világ visszája, bolyog
bennem a lélek, a lét türelme.
Széthull a testem, mint a kelme,
mit összerrágtak a molyok.
S madj összeszedi a halott,
ki élt, ki dajkált énekelve.
1937. jún
Attila József, Le Mendiant de la beauté, traduit du hongrois par Cécile A.Holdban. Le Temps des cerises éditeurs 2015.